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Test-driven development (TDD), l’approche révolutionnaire du développement logiciel

 

 

Le Test-driven development (TDD) a transformé la manière dont les développeurs abordent l’écriture de code. Si vous êtes curieux de savoir pourquoi cette méthode devient incontournable dans l’industrie du développement logiciel, cet article est pour vous !

C’est bien plus qu’une simple tendance dans le monde du développement logiciel. C’est une méthode puissante qui permet aux développeurs de produire du code de qualité, robuste et facile à maintenir. En suivant cette approche, on écrit d’abord les tests avant même de commencer à coder la fonctionnalité. Cela semble peut-être un peu contre-intuitif, mais cela présente des avantages considérables. Dans cet article, nous allons explorer le TDD, son fonctionnement, ses avantages, et comment vous pouvez l’appliquer dans vos projets.

 

 

Qu’est-ce que le Test-driven development (TDD) ?

Le Test-driven development, ou TDD, est une méthode de développement logiciel dans laquelle les tests sont rédigés avant même que le code ne soit écrit. Cela permet de garantir que le code répond bien aux attentes dès le début. Voici un aperçu rapide du processus :

  • Red : Écrire un test qui échoue (car le code n’est pas encore implémenté).
  • Green : Écrire juste assez de code pour que le test passe.
  • Refactor : Améliorer le code sans altérer son comportement.

 

 

Les avantages du Test-driven development (TDD)

Alors, pourquoi tant de développeurs choisissent-ils d’adopter cette méthode ? Voici quelques raisons qui expliquent son succès :

1. Une meilleure qualité du code

En écrivant des tests dès le début, on s’assure que chaque morceau de code est couvert et testé avant même qu’il ne soit mis en production. Cela garantit une qualité de code optimale, réduisant ainsi les risques de bugs.

2. Un code plus facile à maintenir

Les tests agissent comme une documentation vivante du comportement du code. Si jamais vous devez revenir sur un projet ou modifier une fonctionnalité, les tests servent de guide pour comprendre rapidement ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré.

3. La confiance dans les changements

Quand vous modifiez du code, il est facile de briser des fonctionnalités. Avec TDD, vous avez l’assurance que vos tests valident à chaque étape que tout fonctionne comme prévu, même après des modifications.

 

Test-driven development

Comment démarrer avec le Test-driven development (TDD) ?

Commencer avec TDD peut sembler intimidant, mais en suivant ces quelques étapes simples, vous pouvez rapidement intégrer cette pratique dans vos projets :

1. Choisissez un cadre de test

Avant tout, vous devrez choisir un framework de test. Des outils comme JUnit pour Java ou Jest pour JavaScript sont très populaires dans l’écosystème TDD.

2. Suivez les étapes Red-Green-Refactor

Comme mentionné précédemment, l’approche Red-Green-Refactor est la clé. Commencez par un test échouant, puis implémentez juste ce qu’il faut pour que le test passe, et enfin refactorez le code.

3. Adoptez une stratégie d’échantillonnage du code

Il est important de tester les plus petites unités de code possibles, comme des fonctions ou des méthodes. Cela vous permettra de détecter plus facilement les erreurs et d’identifier rapidement les zones de votre code qui nécessitent des améliorations.

 

 

Test-driven development

 

 

Les défis du Test-driven development (TDD)

Comme toute méthode, TDD présente des défis. Il y a certains obstacles que vous devrez peut-être surmonter, comme :

1. Une courbe d’apprentissage initiale

Si vous n’avez pas l’habitude de rédiger des tests avant de coder, vous pourriez trouver cette approche un peu déroutante au début. Cependant, avec de la pratique, cela deviendra une seconde nature.

2. Le temps supplémentaire nécessaire au départ

Initialement, écrire des tests avant de coder peut sembler prendre plus de temps. Cependant, à long terme, cela permet de gagner du temps en réduisant les erreurs et le temps passé à déboguer.

3. La nécessité d’une discipline constante

Pour tirer pleinement parti du TDD, vous devez vous engager à tester chaque fonctionnalité et à maintenir une discipline stricte dans votre processus de développement.

 

 

Test-driven development

 

 

FAQ : Questions fréquemment posées sur le Test-driven development (TDD)

 

1. Pourquoi devrais-je utiliser le Test-driven development (TDD) ?

Le TDD permet de créer du code de haute qualité, facilement maintenable et moins sujet aux bugs. Il est particulièrement utile dans les environnements où la stabilité du code est essentielle.

2. Le TDD convient-il à tous les types de projets ?

Le TDD est particulièrement adapté aux projets logiciels complexes où la qualité et la fiabilité sont cruciales. Cependant, il peut ne pas être nécessaire pour les projets très simples ou de petite taille.

3. Le TDD est-il compatible avec d’autres méthodologies agiles ?

Oui, le TDD s’intègre très bien dans des approches agiles comme Scrum ou Kanban. Il est souvent utilisé en combinaison avec d’autres pratiques comme l’intégration continue.

 

 

Pourquoi adopter le test-driven development (TDD) ?

Le Test-driven development (TDD) est une approche puissante pour garantir que votre code est propre, testé et fiable. Bien qu’il présente une courbe d’apprentissage initiale, les bénéfices à long terme en valent largement la peine. En intégrant le TDD dans votre flux de travail, vous assurez la qualité de vos applications et gagnez en confiance pour chaque changement que vous apportez.

Prêt à vous lancer dans le Test-driven development (TDD) ? N’attendez plus pour améliorer la qualité de votre code et faites appels à nos consultants !

 

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Mastering Version Control : Pourquoi c’est indispensable pour vos projets de développement ?

Vous avez déjà entendu parler du “Version control”, mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est ou pourquoi c’est si crucial pour vos projets de développement ? Eh bien, vous êtes au bon endroit ! Le contrôle de version, ou “version control” en anglais, est un système qui permet de gérer les modifications apportées à des fichiers, particulièrement dans des projets de développement logiciel. Que vous soyez un développeur solo ou une équipe, comprendre et maîtriser cet outil peut vraiment améliorer votre productivité et éviter des erreurs catastrophiques.

 

Qu’est-ce que le version control et pourquoi c’est essentiel ?

 

Le Version control est un mécanisme qui vous permet de suivre toutes les modifications apportées à un fichier ou à un ensemble de fichiers au fil du temps. Ce système est particulièrement utile lorsque plusieurs personnes collaborent sur le même projet. Sans un bon contrôle de version, il serait extrêmement difficile de gérer les conflits entre différentes versions de fichiers. Le version control permet donc de suivre l’historique des changements et de revenir à une version précédente si nécessaire.

 

Les types de version control

Il existe deux types principaux de version control : centralisé et distribué. Regardons de plus près ces deux approches :

  • Contrôle de version centralisé : Dans ce système, il y a un serveur central qui héberge toutes les versions des fichiers. Les utilisateurs récupèrent les fichiers à partir de ce serveur et y apportent des modifications.
  • Contrôle de version distribué : Chaque utilisateur a sa propre copie complète du projet. Cela permet une gestion plus flexible et des possibilités de travailler hors ligne. Git en est un exemple phare.

Version control

 

Git : L’outil incontournable pour le version control

Si vous n’avez pas encore entendu parler de Git, il est grand temps de vous y intéresser ! Git est un système de contrôle de version distribué qui permet aux développeurs de collaborer plus efficacement. Grâce à Git, chaque utilisateur possède une copie complète du projet, ce qui permet de travailler indépendamment avant de fusionner les modifications avec les autres. C’est un outil incontournable pour les projets de développement modernes.

Git est utilisé par des millions de développeurs à travers le monde, et il a été conçu pour être rapide, flexible et simple à utiliser. Vous pouvez consulter le dépôt officiel de Git ici.

 

GitHub : la plateforme qui facilite le version control

Une fois que vous maîtrisez Git, vous voudrez probablement utiliser une plateforme qui facilite l’hébergement et la gestion des projets. C’est là que GitHub entre en jeu. GitHub est une plateforme basée sur Git qui permet aux développeurs de collaborer plus facilement, de suivre les modifications, de résoudre les conflits et d’organiser les projets.

Avec GitHub, vous pouvez travailler sur des projets privés ou publics, gérer des branches, créer des pull requests, et plus encore. Si vous ne l’utilisez pas encore, il est temps de vous inscrire ! Vous pouvez commencer sur GitHub en suivant ce lien : GitHub.

 

 

Les avantages du version control

Le version control présente de nombreux avantages, notamment :

  • Collaboration facile : Les équipes peuvent travailler ensemble sur un projet sans se soucier de la perte de données ou des conflits.
  • Suivi des modifications : Vous pouvez voir qui a fait quoi et quand. Cela facilite le suivi des erreurs et des améliorations.
  • Revenir en arrière : Si quelque chose ne fonctionne pas, vous pouvez revenir à une version antérieure sans perdre de temps.
  • Organisation améliorée : Le version control vous aide à organiser vos projets et à garder une trace de l’évolution du code.
Version control

Les bonnes pratiques du version control

Pour tirer pleinement parti du version control, il est essentiel de suivre quelques bonnes pratiques :

  1. Commencez chaque projet avec Git : Que vous soyez seul ou en équipe, Git est une base solide pour commencer.
  2. Commitez fréquemment : Faites des commits réguliers pour suivre les modifications au fur et à mesure.
  3. Utilisez des branches pour chaque fonctionnalité : Cela vous permet de travailler sur plusieurs aspects du projet en parallèle sans interférer avec le code principal.
  4. Rédigez des messages de commit clairs : Décrivez succinctement les modifications apportées pour faciliter la compréhension des autres développeurs.

 

FAQ

 

Qu’est-ce que le “version control” exactement ?
C’est un système qui vous permet de gérer les versions de vos fichiers et de suivre les modifications au fil du temps.
Pourquoi Git est-il le meilleur outil pour le version control ?
Git est flexible, rapide et permet de travailler en parallèle sur différentes versions du projet sans risques de perte de données.
Est-ce que GitHub est la seule plateforme pour utiliser Git ?
Non, il existe d’autres plateformes comme GitLab et Bitbucket, mais GitHub reste l’une des plus populaires.
Le version control est-il utile pour un projet personnel ?
Oui, même si vous travaillez seul, le version control vous aide à suivre l’évolution de votre projet et à revenir en arrière si nécessaire.

 

Prêt à maîtriser le version control ?

Le version control est un atout indispensable pour tous ceux qui travaillent sur des projets de développement, que ce soit en solo ou en équipe. Il améliore la collaboration, permet de suivre les changements, et simplifie la gestion des erreurs. Si vous ne l’utilisez pas encore, il est grand temps de vous y mettre. Commencez avec Git et explorez GitHub pour une gestion de version fluide et efficace !

Vous avez des questions ? N’hésitez pas à consulter la documentation officielle sur Git ou à visiter GitHub ou contactez nos consultants !

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Unit Testing : L’essentiel pour assurer la qualité de votre code

 

Le unit testing (ou test unitaire) est l’une des pierres angulaires du développement logiciel moderne. Vous vous demandez peut-être ce que c’est exactement et pourquoi vous devriez vous y intéresser ? Pas de panique, cet article vous guide pas à pas pour comprendre et implémenter les tests unitaires de manière efficace. Préparez-vous à découvrir un outil essentiel pour améliorer la fiabilité de votre code et garantir une qualité optimale pour vos projets.

 

Qu’est-ce que le unit testing ?

Le unit testing est une pratique qui consiste à tester des petites unités de code de manière isolée. L’objectif est de vérifier que chaque partie d’une application fonctionne correctement de manière indépendante, sans interférence extérieure. En gros, vous testez chaque fonction, méthode ou module séparément, avant de les intégrer dans l’ensemble du programme.

 

Pourquoi est-ce si important ?

Les tests unitaires permettent de :

  • Assurer la fiabilité du code en détectant rapidement les erreurs.
  • Faciliter la maintenance du code sur le long terme.
  • Prévenir les régressions lors de modifications ultérieures.
  • Améliorer la lisibilité du code, ce qui facilite le travail en équipe.

 

Unit testing

 

Les avantages du unit testing

En plus de renforcer la qualité du code, les tests unitaires offrent une foule d’autres avantages, comme :

  • Réduction des coûts de maintenance : Moins de bugs à corriger plus tard.
  • Développement plus rapide : Vous pouvez coder plus vite sans craindre que de nouvelles erreurs n’apparaissent.
  • Encouragement des bonnes pratiques : Les tests unitaires favorisent une approche modulaire du code, où chaque partie est indépendante et testable.

 

Unit testing

 

Comment implémenter des tests unitaires ?

Passons maintenant à l’implémentation. Voici les étapes à suivre pour intégrer les tests unitaires dans votre workflow de développement :

 

1. Choisir un framework de test unitaire

Il existe plusieurs frameworks populaires qui facilitent la mise en place des tests unitaires. Par exemple :

  • JUnit (pour Java)
  • pytest (pour Python)
  • JUnit5 (pour Kotlin)
  • Mocha (pour JavaScript)

 

2. Écrire des tests simples

Commencez par écrire de petits tests qui vérifient que chaque fonction fait ce qu’elle est censée faire. Voici un exemple simple en Python avec pytest :

def addition(a, b):
    return a + b

def test_addition():
    assert addition(2, 3) == 5

3. Exécuter les tests et analyser les résultats

Une fois que vous avez écrit vos tests, lancez-les régulièrement pour vérifier que tout fonctionne comme prévu. Si des erreurs surviennent, vous pourrez les corriger rapidement grâce aux messages d’erreur détaillés fournis par les frameworks de test.

 

Meilleures pratiques pour le unit testing

Pour que vos tests unitaires soient vraiment efficaces, voici quelques bonnes pratiques à adopter :

  • Testez les cas limites : Ne vous contentez pas de vérifier les cas standard, pensez aussi aux cas extrêmes.
  • Assurez-vous que chaque test soit indépendant : Chaque test doit pouvoir être exécuté seul, sans dépendre des autres.
  • Évitez les tests trop longs : Les tests doivent être courts et clairs. Si un test devient trop compliqué, il est peut-être temps de refactorer le code.

 

FAQ

Quelles sont les erreurs courantes dans le unit testing ?

Les erreurs fréquentes incluent :

  • Tester trop de choses dans un seul test.
  • Ne pas utiliser de mocks ou de stubs pour simuler des dépendances externes.
  • Ne pas exécuter les tests régulièrement.

 

Comment savoir si mes tests sont suffisants ?

Un bon test couvre toutes les fonctionnalités possibles de la fonction ou du module testé. Utilisez des outils comme code coverage pour mesurer le pourcentage de code couvert par les tests.

 

Les tests unitaires sont-ils suffisants pour garantir un code sans erreur ?

Les tests unitaires sont essentiels, mais ils ne suffisent pas à eux seuls. Il est recommandé de compléter les tests unitaires avec des tests d’intégration et des tests fonctionnels pour avoir une couverture complète.

 

Le unit testing est une méthode indispensable pour garantir la stabilité et la qualité de votre code. En adoptant des tests unitaires, vous améliorez la maintenance, réduisez les bugs et facilitez le travail en équipe. Commencez dès aujourd’hui à implémenter des tests unitaires dans vos projets, et vous verrez la différence dans la qualité de votre code.

Besoin de plus d’informations sur les tests unitaires ou de conseils pour les implémenter dans vos projets ? Contactez-nous pour discuter de vos besoins.

 

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Pourquoi choisir un service mesh pour vos microservices ? Une exploration d’Istio et Linkerd

Quand vous jonglez avec des microservices dans une architecture distribuée, vous avez un défi de taille : assurer la communication entre des milliers de services tout en maintenant la sécurité, la performance et l’observabilité. C’est là qu’un service mesh entre en jeu.

Un service mesh, c’est un cadre qui permet de gérer la communication entre microservices de manière plus efficace, en ajoutant des fonctionnalités comme la sécurité, la gestion du trafic, la résilience, et bien plus encore. Mais pourquoi alors opter pour Istio ou Linkerd, deux des leaders dans le domaine des services mesh ? Ces outils offrent des solutions robustes pour gérer cette complexité, mais avec des approches légèrement différentes.

Dans cet article, nous allons plonger dans les coulisses de ces deux technologies, comparer leurs avantages, explorer leur fonctionnement, et découvrir comment elles peuvent être intégrées dans vos architectures modernes de microservices.

 

 

Les fondamentaux d’un service mesh : architecture et fonctionnement

 

Un service mesh n’est pas un simple ensemble d’outils : c’est une architecture à part entière qui gère la manière dont les microservices interagissent entre eux. Pour comprendre son fonctionnement, il faut explorer deux composants clés :

  1. Le Proxy Sidecar : Chaque service dans un environnement de microservices utilise un “sidecar”, un petit proxy qui intercepte toutes les communications réseau. Le sidecar peut effectuer diverses tâches comme la gestion du trafic, l’application de politiques de sécurité, ou encore la collecte de métriques pour l’observabilité.
  2. Le Control Plane : C’est le cerveau du service mesh. Il gère la configuration des proxys sidecar et leur communication avec le monde extérieur. Le control plane orchestre le routage du trafic, les règles de sécurité, et l’ensemble des processus de gestion des services.

Un service mesh facilite une communication sécurisée, observable et résiliente entre les microservices. Par exemple, il permet de chiffrer le trafic via le data encryption et de garantir une haute disponibilité grâce à des stratégies de gestion du trafic comme le “circuit breaking”.

Schéma Service Mesh : Control plane et proxy sidecar

 

Comment un service mesh fonctionne-t-il ?

  • Communication entre microservices : Le proxy sidecar gère toutes les requêtes envoyées et reçues par chaque microservice.
  • Gestion du trafic : Vous pouvez appliquer des politiques de routage pour contrôler le flux de données entre services, ajuster les priorités, et même équilibrer la charge automatiquement.
  • Sécurisation des données : Le chiffrement de données (data encryption) et l’authentification mutuelle entre services sont assurés pour prévenir toute interception malveillante.

 

Pourquoi choisir Istio ou Linkerd pour votre service mesh ?

 

Istio : Flexibilité et richesse fonctionnelle

Istio est l’un des service mesh les plus complets et les plus utilisés. Il excelle dans les environnements Kubernetes, offrant une gestion du trafic avancée, une sécurisation renforcée, et une observabilité complète. Voici quelques-unes de ses fonctionnalités :

  • Sécurisation du réseau : Istio utilise l’authentification mutuelle (mTLS) et le data encryption pour garantir que toutes les communications entre services soient cryptées et authentifiées.
  • Gestion du trafic : L’équilibrage de charge, le routage basé sur les règles, et la gestion des erreurs sont tous intégrés.
  • Observabilité : Grâce à Istio, vous pouvez suivre le trafic, comprendre la performance des services, et obtenir des métriques détaillées en temps réel.

Istio

 

Linkerd : Simplicité et performance

D’un autre côté, Linkerd est connu pour sa simplicité et sa légèreté. Il se concentre sur une expérience utilisateur facile à configurer, tout en offrant des performances exceptionnelles et une faible latence. Si Istio peut sembler un peu plus complexe à configurer, Linkerd se distingue par sa capacité à être opérationnel plus rapidement avec moins de complexité administrative.

  • Installation rapide : Linkerd est très simple à déployer, et son utilisation ne nécessite pas de configuration complexe.
  • Moins de surcharge : En comparaison avec Istio, Linkerd a tendance à être plus léger et donc plus performant dans des environnements à grande échelle avec une forte demande de latence faible.

Linkerd

 

Comment choisir ?

  • Choisissez Istio si vous avez besoin de plus de flexibilité, d’une gestion fine du trafic, et d’une observabilité détaillée.
  • Optez pour Linkerd si vous recherchez une solution rapide, facile à utiliser, avec des performances accrues.

 

Sécuriser vos microservices avec un service mesh

 

La sécurité est un élément clé d’un service mesh. Istio et Linkerd mettent en œuvre des pratiques solides pour sécuriser la communication entre vos microservices.

  1. Chiffrement des données (Data Encryption) : Le service mesh assure que le trafic entre vos microservices est crypté, réduisant ainsi les risques d’interception malveillante des données sensibles.
  2. Authentification mutuelle (mTLS) : Istio et Linkerd utilisent l’authentification mutuelle pour vérifier l’identité des services. Cela garantit que chaque service sait avec qui il communique, renforçant la sécurité des connexions.
  3. Gestion des politiques de sécurité : Vous pouvez configurer des politiques détaillées qui déterminent quels services peuvent communiquer entre eux, ajoutant un niveau de sécurité supplémentaire dans vos architectures microservices.

Istio vs linkerd

 

 

Implémentation d’un service mesh : guide pratique avec Istio et Linkerd

 

L’implémentation d’un service mesh dans un environnement Kubernetes est assez simple grâce à Istio et Linkerd. Voici les étapes de base :

  1. Installation :

  • Istio : Utilisez Helm ou Istioctl pour déployer Istio dans votre cluster Kubernetes.
  • Linkerd : Installez Linkerd via des commandes simples en ligne, ce qui le rend plus accessible.
  1. Configuration :

  • Istio : Configurez les règles de trafic, les politiques de sécurité, et les services que vous souhaitez protéger.
  • Linkerd : Configurez simplement le proxy sidecar pour qu’il intercepte et gère le trafic réseau.
  1. Vérification :

  • Utilisez les outils intégrés d’Istio et de Linkerd pour tester le bon fonctionnement du service mesh.
  1. Surveillance :

  • Istio propose des outils avancés pour suivre l’état de votre réseau et identifier rapidement les problèmes de performance ou de sécurité.
  • Linkerd propose également une interface utilisateur simplifiée pour la surveillance des performances.

Service Mesh : Istio et Linkerd

 

Les avantages d’un service mesh dans les environnements cloud

 

L’un des principaux avantages d’un service mesh est sa capacité à s’intégrer parfaitement dans des environnements cloud natives. Grâce à des fonctionnalités telles que la mise à l’échelle automatique et la gestion du trafic, un service mesh simplifie la gestion de services dans des environnements multi-cloud ou hybrides.

  • Haute disponibilité : La gestion du trafic par un service mesh garantit une haute disponibilité des services, même en cas de défaillance partielle.
  • Gestion simplifiée : Vous n’avez plus à vous soucier de gérer manuellement le trafic ou la sécurité entre les services dans des environnements complexes.

 

 

Service mesh et performance : Optimiser les applications et réduire la latence

 

Un autre avantage important du service mesh est son impact sur les performances des applications. En gérant efficacement le trafic réseau et en optimisant les flux de données, le service mesh réduit la latence et améliore la réactivité des services.

FAQ 

 

Qu’est-ce qu’un service mesh et comment fonctionne-t-il ?

Un service mesh est une infrastructure qui gère la communication entre les microservices, en garantissant la sécurité, la gestion du trafic, et l’observabilité.

 

Pourquoi utiliser Istio plutôt que Linkerd ?

Istio est plus complet, avec une gestion fine du trafic et une observabilité avancée, tandis que Linkerd se distingue par sa simplicité et ses performances.

 

Comment sécuriser une application microservices avec un service mesh ?

Grâce à des mécanismes comme le chiffrement des données (data encryption), l’authentification mutuelle et les politiques de sécurité.

 

Un service mesh est-il nécessaire pour toutes les architectures microservices ?

Pas nécessairement. Si vos microservices sont peu nombreux ou que vous avez une architecture simple, vous pouvez vous en passer. Mais pour des environnements complexes, un service mesh est un atout majeur.

 

Peut-on intégrer Istio ou Linkerd dans un environnement cloud hybride ?

Oui, les deux outils s’intègrent bien dans des environnements multi-cloud ou hybrides.

 

 

 

En résumé, Istio et Linkerd offrent chacun des avantages considérables pour gérer la communication, la sécurité et la performance de vos microservices. Istio est idéal pour ceux qui ont besoin de flexibilité et de fonctionnalités avancées, tandis que Linkerd brille par sa simplicité et ses performances. Choisir l’un ou l’autre dépendra de vos priorités en matière de sécurité, de performance et de gestion du trafic.

Quel que soit votre choix, l’intégration d’un service mesh dans votre infrastructure microservices vous permettra de mieux gérer la complexité de votre environnement tout en assurant une meilleure sécurité et une plus grande efficacité.

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Microservices vs Monolithes : Quel choix pour votre prochain projet ? (11 minutes de lecture)

Logical Conseils présente l'article : Microservice vs Monolithes

Comment choisir l’architecture parfaite pour propulser votre prochain projet numérique ?

Microservices vs monolithes

Le choix de l’architecture est souvent l’une des décisions les plus cruciales. C’est un peu comme choisir entre une maison clé en main et une maison construite sur mesure. Alors, quand il s’agit de choisir entre une architecture en microservices ou une architecture monolithique, les débats font rage. Mais pourquoi ce choix est-il si important ?

Eh bien, l’architecture de votre application définira non seulement la façon dont elle est construite, mais aussi comment elle évoluera, s’adaptera aux changements et résistera aux tempêtes technologiques.

Dans cet article, nous allons plonger au cœur de la bataille des titans : Microservices vs Monolithes. Nous explorerons les deux options sous toutes leurs coutures, en décortiquant leurs forces, leurs faiblesses, et en vous aidant à déterminer laquelle convient le mieux à votre prochain projet. Que vous soyez une startup en pleine croissance ou une entreprise établie cherchant à innover, ce choix architectural pourrait bien être la clé de votre succès futur.

 

Microservices et Monolithes : Qu’est-ce que c’est ?

Avant de plonger dans les détails techniques, prenons un moment pour définir ces deux termes qui peuvent sembler mystiques pour les non-initiés.

 

 

Monolithes : L’ancienne garde.

Un monolithe, dans le contexte du développement logiciel, est une application qui est construite comme une seule unité indivisible. Imaginez une immense structure en pierre, solide, d’une seule pièce. C’est l’analogie parfaite pour cette architecture.

Dans une application monolithique, tous les composants sont interconnectés et fonctionnent ensemble dans un seul et même programme. Les interfaces utilisateur, la logique métier, et l’accès aux données sont tous gérés par un seul bloc de code. Cela peut sembler simple et efficace, et pour beaucoup, c’est encore un choix populaire.

 

Quels sont les avantages des Monolithes ?

  1. Simplicité du développement : Avec une seule base de code, il est plus facile pour les développeurs de comprendre et de gérer l’ensemble du projet. Tout est au même endroit, ce qui simplifie les débogages et les tests.
  2. Déploiement facile : Un monolithe est déployé en une seule fois. Pas besoin de coordonner le déploiement de multiples services ou de gérer des dépendances complexes.
  3. Performances : Les monolithes, étant intégrés, peuvent offrir de meilleures performances en évitant les appels réseau entre services, ce qui est un facteur clé dans certaines applications.

 

Quels sont les inconvénients des Monolithes :

  1. Évolutivité limitée : Si votre application croît rapidement, le monolithe peut devenir un frein. Plus il grossit, plus il devient difficile de le maintenir, de le faire évoluer et de le déployer.
  2. Couplage serré : Les composants dans un monolithe sont fortement interdépendants. Cela signifie que les modifications dans une partie du code peuvent avoir des répercussions imprévues ailleurs, rendant le développement plus risqué.
  3. Rigidité : Avec un monolithe, il peut être difficile d’adopter de nouvelles technologies ou de migrer vers de nouveaux paradigmes, car tout est interconnecté.

 

 

Microservices : La nouvelle vague.

Les microservices, c’est un peu comme découper votre application en plusieurs petites briques indépendantes. Chaque microservice est un service autonome qui remplit une fonction spécifique et communique avec les autres services via des API ou des messages.

Contrairement aux monolithes, les microservices permettent de diviser une application en morceaux plus petits et plus gérables. Chaque microservice peut être développé, déployé et mis à jour indépendamment des autres.

 

Quels sont les avantages des Microservices ?

  1. Évolutivité : Chaque service peut être mis à l’échelle indépendamment en fonction de la demande, ce qui est idéal pour les applications à forte croissance.
  2. Flexibilité technologique : Vous pouvez utiliser différentes technologies pour différents services. Un microservice peut être en Python, un autre en Java, etc., offrant ainsi une grande liberté de choix technologique.
  3. Déploiement indépendant : Les équipes peuvent déployer des services sans affecter l’ensemble de l’application. Cela permet des mises à jour plus fréquentes et un déploiement continu.
  4. Résilience : Si un microservice tombe en panne, il n’affecte pas nécessairement l’ensemble de l’application. Les autres services continuent de fonctionner, minimisant ainsi les interruptions.

 

Quels sont les inconvénients des Microservices ?

  1. Complexité accrue : Gérer une architecture de microservices nécessite de la coordination. Il faut gérer la communication entre les services, orchestrer les déploiements et surveiller de multiples points d’échec potentiels.
  2. Dépendances réseau : Les microservices communiquent souvent via un réseau, ce qui peut introduire des latences et des points de défaillance.
  3. Débogage difficile : Suivre et corriger les bugs dans un système de microservices peut être un véritable casse-tête, car les problèmes peuvent provenir de l’interaction entre plusieurs services

 

 

Quand choisir une architecture monolithique ?

Opter pour un monolithe peut sembler contre-intuitif dans un monde où les microservices sont souvent présentés comme la solution miracle. Cependant, il existe des situations où le choix d’une architecture monolithique est tout à fait judicieux.

 

Pour les projets naissants.

Si vous êtes une startup avec une petite équipe de développeurs, la simplicité d’un monolithe peut être votre meilleur allié. Pourquoi ? Parce que construire une architecture complexe avec des microservices dès le début pourrait ralentir le développement initial, alors que la vitesse est essentielle pour tester votre produit sur le marché. Un monolithe vous permet de mettre en place une application fonctionnelle rapidement, avec moins de complexité à gérer.

 

Pour avoir moins de dépendances technologiques.

Les projets qui n’ont pas besoin d’intégrer différentes technologies ou qui n’ont pas des exigences de performances très élevées peuvent bénéficier d’un monolithe. C’est souvent le cas pour les applications internes ou les systèmes de gestion avec une faible charge utilisateur.

 

Pour les applications à vie courte.

Si vous développez une application dont la durée de vie est prévue pour être courte, ou si vous savez que les fonctionnalités n’évolueront pas beaucoup au fil du temps, un monolithe peut être un choix pragmatique. Inutile d’investir dans une architecture microservices si l’application sera remplacée ou mise au rebut dans quelques mois.

 

 

Quand opter pour une architecture de microservices ?

Les microservices ne sont pas sans raison devenus la coqueluche du développement logiciel. Leur modularité et leur flexibilité en font une option très attractive, surtout pour des projets ambitieux et évolutifs.

 

Lorsqu’il y a un besoin d’évolutivité.

Si vous anticipez que votre application devra gérer une charge utilisateur croissante, ou si vous prévoyez une augmentation significative de fonctionnalités dans le futur, les microservices vous permettront d’évoluer sans trop de soucis. Chaque service peut être mis à l’échelle individuellement, ce qui est essentiel pour les applications à grande échelle.

 

Pour les équipes de développement indépendantes.

Dans de grandes organisations, plusieurs équipes travaillent souvent sur différentes parties d’une même application. Une architecture en microservices permet à chaque équipe de travailler de manière indépendante sur son service spécifique, sans avoir à se soucier des autres parties de l’application. Cela favorise une plus grande autonomie des équipes et accélère le cycle de développement.

 

Pour faciliter l’adoption de nouvelles technologies.

L’une des grandes forces des microservices réside dans la possibilité d’expérimenter avec différentes technologies. Si une équipe veut essayer une nouvelle base de données ou un framework particulier, elle peut le faire sans affecter l’ensemble du système. Cela permet une innovation plus rapide et réduit les risques liés à l’adoption de nouvelles technologies.

Microservices vs monolithes : quels sont les coûts ?

Comparaison des coûts et de la maintenance : Microservices vs monolithes

Le coût de développement et de maintenance est un facteur déterminant dans le choix de l’architecture. Les monolithes et les microservices ont des profils de coûts très différents, et il est important de les comprendre pour faire un choix éclairé.

 

Coûts initiaux

Les monolithes, en général, sont moins coûteux à développer au départ. Avec une seule base de code à gérer, vous pouvez lancer votre projet plus rapidement et avec moins de ressources. C’est un point fort pour les startups ou les projets avec un budget serré.

À l’inverse, les microservices nécessitent plus de planification, plus de coordination entre les équipes, et souvent des compétences techniques plus pointues pour gérer la complexité. Cela se traduit par des coûts initiaux plus élevés.

 

Coûts à long terme

Sur le long terme, cependant, la balance peut pencher en faveur des microservices. À mesure que votre application évolue et grossit, un monolithe peut devenir coûteux à maintenir. Les mises à jour deviennent plus difficiles, le déploiement plus risqué, et les coûts de correction des bugs plus élevés.

Les microservices, avec leur architecture modulaire, permettent de contrôler les coûts de maintenance en isolant les problèmes et en facilitant les mises à jour continues. Cependant, cela ne signifie pas que les microservices sont toujours plus rentables. La gestion de multiples services peut nécessiter une infrastructure plus complexe (comme des orchestrateurs de conteneurs, des outils de monitoring avancés, etc.), ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires.

 

 

 

Infrastructures et outils : 

Une architecture de microservices impose souvent l’utilisation de technologies comme Kubernetes, Docker, et des solutions de monitoring complexes. Ces outils ajoutent des coûts, mais ils offrent également une robustesse et une flexibilité accrues. En revanche, un monolithe peut se contenter d’une infrastructure plus simple, ce qui réduit les coûts, mais limite aussi les capacités d’évolution.

 

Sécurité : Microservices vs monolithes

La sécurité est un autre facteur clé dans le choix de l’architecture. Les monolithes et les microservices présentent des défis distincts en matière de sécurité.

 

Sécurité des Monolithes

Les monolithes, par leur nature intégrée, ont une surface d’attaque plus concentrée. Cela signifie qu’il est plus facile de surveiller et de sécuriser l’ensemble du système, mais en cas de faille, toute l’application peut être compromise.

Les monolithes bénéficient également de la centralisation des politiques de sécurité. Une fois que les accès et les règles de sécurité sont définis, ils s’appliquent uniformément à toute l’application. Cela peut réduire les erreurs de configuration et simplifier la gestion de la sécurité.

 

Sécurité des Microservices

Les microservices, en revanche, sont distribués, ce qui signifie qu’ils ont une surface d’attaque plus large. Chaque service doit être sécurisé individuellement, et la communication entre les services doit être protégée. Les attaques de type “man-in-the-middle” peuvent être plus difficiles à contrer.

Cependant, les microservices permettent aussi une segmentation plus fine des permissions et une isolation des données. En cas de compromission d’un service, les dommages peuvent être contenus, ce qui minimise l’impact global.

 

Authentification et autorisation

Avec les microservices, la gestion de l’authentification et de l’autorisation devient plus complexe. Chaque service doit vérifier les identités et les droits d’accès, souvent en utilisant des jetons sécurisés ou des certificats. Cela nécessite une infrastructure de sécurité bien pensée, mais offre également plus de flexibilité dans la gestion des droits d’accès.

 

DevOps et CI/CD : Quelle architecture s’intègre mieux ?

Le monde du DevOps et de l’intégration/déploiement continus (CI/CD) a changé la manière dont les logiciels sont développés et livrés. Voyons comment les monolithes et les microservices s’intègrent dans ce nouveau paradigme.

 

Monolithes et DevOps

L’intégration continue est plus simple à mettre en place pour un monolithe. Avec une seule base de code, il est plus facile de configurer des pipelines CI/CD. Les tests unitaires et d’intégration couvrent l’ensemble de l’application, et le déploiement se fait en une seule fois. Toutefois, le déploiement continu peut être plus risqué, car une petite modification peut impacter l’ensemble du système.

 

Microservices et DevOps

Les microservices s’intègrent parfaitement dans une culture DevOps. Chaque service peut avoir son propre pipeline CI/CD, ce qui permet des déploiements fréquents et indépendants. Cela réduit les risques associés à chaque déploiement et permet des itérations rapides.

Cependant, la configuration de pipelines multiples et la gestion de la cohérence entre les services ajoutent une complexité supplémentaire. L’automatisation devient cruciale, et des outils comme Jenkins, GitLab CI, ou CircleCI doivent être utilisés pour orchestrer les déploiements.

 

Monitoring et gestion des logs

Dans une architecture monolithique, la gestion des logs et le monitoring sont relativement simples. Les logs sont centralisés, et la surveillance de la performance se fait sur un seul point.

En revanche, avec les microservices, il est nécessaire de centraliser les logs provenant de plusieurs services et de surveiller la performance de chacun d’eux individuellement. Des solutions comme ELK Stack (Elasticsearch, Logstash, Kibana) ou Prometheus avec Grafana sont souvent employées pour gérer cette complexité.

 

 

Alors là c’est le moment où vous attendez une réponse à la question : “Microservices vs Monolithes : Quel choix pour mon projet ?”

Eh bien, il n’y a pas de réponse universelle. Le choix dépend de nombreux facteurs, y compris la taille de votre équipe, la nature de votre application, vos ambitions à long terme, et votre budget.

Si vous commencez petit et avez besoin de lancer rapidement votre produit, un monolithe pourrait être la voie la plus simple et la plus rentable. Cependant, si vous envisagez de créer une application complexe, avec des équipes multiples, des besoins d’évolutivité élevés et une volonté d’innover technologiquement, les microservices vous offriront la flexibilité nécessaire pour évoluer sans trop de contraintes.

 

 

FAQ

Les microservices sont-ils toujours un meilleur choix que les monolithes ?

Non, les microservices ne sont pas toujours la meilleure option. Pour de petits projets ou des applications à durée de vie limitée, un monolithe peut être plus approprié.

 

 

Est-il possible de migrer d’un monolithe à une architecture de microservices ?

Oui, il est possible de migrer d’une architecture monolithique à une architecture de microservices, mais cela peut être complexe et doit être planifié soigneusement pour éviter des interruptions de service.

 

 

Les microservices sont-ils plus coûteux à maintenir que les monolithes ?

Les microservices peuvent entraîner des coûts de maintenance plus élevés en raison de la complexité de l’infrastructure et de la gestion des services. Cependant, ils permettent également une meilleure évolutivité, ce qui peut compenser ces coûts sur le long terme.

 

 

Quelle architecture est la plus sûre, monolithique ou microservices ?

Les deux architectures présentent des défis de sécurité différents. Les monolithes sont plus faciles à sécuriser globalement, tandis que les microservices offrent une meilleure isolation des risques mais nécessitent une gestion de la sécurité plus complexe.

Microservices vs monolithes. Désormais, vous savez tout !

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Optimisation des pipelines de transformation avec DBT : Techniques avancées (10min de lecture)

DBT (Data Build Tool), c’est un peu comme le couteau suisse des data engineers. Si vous travaillez avec des pipelines de données et des modèles SQL, DBT vous permet de créer des transformations data reproductibles et bien orchestrées. Mais une fois que vous avez maîtrisé les bases, comment passer à la vitesse supérieure et optimiser vraiment vos pipelines ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.

On va plonger dans des techniques avancées, des astuces d’orchestration, et des optimisations qui peuvent vraiment faire la différence.

Vous allez voir, c’est comme passer d’une simple balade à vélo à une course de Formule 1.

Prêt ? C’est parti !

 

Prêt à maîtriser DBT comme un chef ?

Comprendre les performances des pipelines avec DBT

Avant de se lancer dans des techniques de ninja pour optimiser DBT, il est essentiel de comprendre ce qui rend un pipeline performant. Voici quelques éléments clés :

  1. Le temps de compilation : Si vos transformations SQL mettent une éternité à se compiler, il est grand temps de revoir votre architecture.
  2. La parallélisation des tâches : DBT est capable de paralléliser certaines étapes. Plus vous utilisez cette capacité, plus vous gagnez en vitesse.
  3. La taille des données : Plus votre dataset est volumineux, plus il est important d’optimiser vos requêtes SQL pour éviter les goulets d’étranglement.

Un bon point de départ est d’utiliser la commande dbt compile pour comprendre quelles parties de vos pipelines sont lentes. Une fois que vous avez identifié les goulots d’étranglement, il est temps de passer à l’action.

Techniques d’optimisation avancées pour DBT

 

1. Optimisation des modèles SQL

Quand on parle d’optimisation des pipelines DBT, l’optimisation des modèles SQL est une priorité. Voici quelques bonnes pratiques pour rendre vos modèles SQL plus rapides et plus efficaces.

 

a. Utiliser des CTE (Common Table Expressions) avec modération

Les CTE, ou sous-requêtes imbriquées, sont super pratiques pour organiser vos requêtes SQL. Mais attention, chaque CTE crée une table temporaire, ce qui peut ralentir l’exécution. Utilisez-les, oui, mais avec modération. Par exemple, pour un modèle SQL simple, pensez à limiter le nombre de CTE.

 

b. Indices de performance

Ajouter des indices à vos tables peut sembler basique, mais ça fait souvent une énorme différence. Assurez-vous d’indexer les colonnes utilisées dans vos JOIN, WHERE ou GROUP BY. Cependant, n’abusez pas des indices, car ils peuvent aussi augmenter les temps d’insertion et de mise à jour.

CREATE INDEX idx_customer_id

ON customers (customer_id);

c. Privilégier les jointures intelligentes

Un aspect crucial à ne pas sous-estimer est le choix du type de jointures (JOIN) que vous utilisez dans vos transformations de données. Par exemple, les LEFT JOIN permettent de conserver toutes les lignes de la table de gauche, même si aucune correspondance n’existe dans la table de droite. Cela peut s’avérer utile si vous avez besoin de conserver des données incomplètes pour des analyses spécifiques. Cependant, utiliser trop de LEFT JOIN peut augmenter la complexité de vos requêtes et entraîner des ralentissements.

Prenons un exemple concret : imaginons que vous fusionnez une table contenant les informations des clients avec une autre table de transactions. Si vous utilisez un LEFT JOIN pour conserver tous les clients, même ceux qui n’ont pas effectué d’achat, cela peut être pertinent pour certaines analyses. Mais si vous appliquez cette logique à plusieurs jointures successives sans discernement, vous finissez par charger des données inutiles et augmentez le temps d’exécution des pipelines. Par conséquent, il est essentiel de vous assurer que chaque LEFT JOIN est vraiment justifié pour éviter ces inefficacités.

2. Orchestration avancée avec DBT

Si vous gérez des centaines de modèles dans votre projet, l’orchestration devient vite un casse-tête. DBT offre quelques outils puissants pour vous aider à mieux orchestrer vos pipelines.

a. Utiliser des tags pour regrouper les tâches

Les tags dans DBT vous permettent de catégoriser vos modèles. Cela peut vous aider à exécuter des groupes spécifiques de tâches plus facilement.

models:
my_project:
my_model:
tags:
- marketing
- quarterly_report
En utilisant la commande dbt run --models tag:marketing, vous pouvez exécuter tous les modèles qui portent ce tag spécifique. Cela vous permet de mieux contrôler l’exécution de vos pipelines.

b. La parallélisation des tâches

DBT supporte nativement la parallélisation des tâches, ce qui signifie que plusieurs étapes de votre pipeline peuvent s’exécuter simultanément. Si vous avez un gros projet, configurer la parallélisation peut considérablement accélérer l’exécution globale.

 

dbt run --threads 4

 

Plus vous avez de threads, plus DBT peut paralléliser les tâches. Attention toutefois à la configuration de votre infrastructure. Trop de parallélisation peut parfois causer des conflits d’accès aux ressources.

Monitoring et gestion des erreurs

Même avec des pipelines parfaitement optimisés, des erreurs peuvent toujours survenir. Pour éviter les surprises désagréables, un bon monitoring est essentiel.

a. Mettre en place des alertes

Les alertes vous permettent d’être informé en temps réel lorsqu’une erreur survient dans vos pipelines. Par exemple, vous pouvez configurer des alertes sur des échecs d’exécution ou des retards de compilation.

b. Utiliser des tests automatisés

DBT permet de définir des tests de données simples directement dans vos fichiers de modèles. Par exemple, vous pouvez tester qu’une colonne ne contient pas de valeurs nulles avant de passer à l’étape suivante du pipeline.

tests:
- not_null:
column_name: customer_id

Cela vous permet de capturer les erreurs en amont et d’assurer la qualité de vos données.

Astuces supplémentaires pour des pipelines performants

  1. Purger les anciens modèles : Ne conservez pas des modèles obsolètes qui ne sont plus utilisés. Ils ajoutent du bruit et peuvent ralentir l’exécution.
  2. Optimiser l’ordre d’exécution : Planifiez l’exécution de vos pipelines en fonction des dépendances critiques. Les tâches les plus lourdes doivent idéalement être exécutées en premier pour éviter les goulots d’étranglement plus tard.
  3. Archiver les données : Si vos pipelines traitent des gros volumes de données historiques, envisagez d’archiver une partie de ces données dans un entrepôt séparé.

Des questions sur DBT ?

FAQ

Comment savoir si mes pipelines DBT sont performants ?

Vous pouvez utiliser la commande dbt compile pour identifier les parties de vos pipelines qui sont lentes. De plus, des outils de monitoring comme DBT Cloud vous permettent de suivre les performances en temps réel.

Puis-je utiliser DBT pour orchestrer des tâches autres que SQL ?

Bien que DBT soit principalement utilisé pour orchestrer des transformations SQL, il est possible de l’intégrer avec d’autres outils d’orchestration comme Airflow pour une gestion plus large des tâches.

Qu’est-ce que la parallélisation dans DBT ?

La parallélisation dans DBT permet d’exécuter plusieurs modèles en même temps, réduisant ainsi le temps global d’exécution des pipelines.

Comment optimiser mes requêtes SQL dans DBT ?

Quelques astuces incluent la limitation des CTE, l’ajout d’indices et l’optimisation des types de jointures que vous utilisez.

Optimiser les pipelines de transformation avec DBT, c’est un peu comme affiner un moteur. Vous pouvez toujours aller plus vite, être plus efficace et éviter les surchauffes. En utilisant des techniques avancées comme l’optimisation des modèles SQL, la parallélisation des tâches et un monitoring rigoureux, vous pouvez transformer votre pipeline en une véritable machine de guerre.

N’oubliez pas, la clé est de rester agile et d’adapter continuellement vos pipelines à vos besoins. Alors, prêt à booster vos pipelines avec DBT ?

DBT : Vous savez tout !

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Building a RESTful API with FastAPI, Pydantic, and Firestore

We’ll explore in this article how to build Restful API using FastAPI, Pydantic, and Google Firestore. A modern way for building APIs with Python, provides a powerful combination of speed, simplicity and accessibilty.

 

Setting Up the Environment : First, make sure you have Python 3.7 or above installed on your system. Before installing the dependencies for your project, it’s a good practice to create a virtual environment to isolate your project’s dependencies from other Python projects on your system.

 

To set up the requirements for the dependencies in your project, you can create a requirements.txt file that lists all the packages and their versions. Here’s how you can do it for our FastAPI, Pydantic, and Firestore project :

 

fastapi==0.68.1
uvicorn==0.15.0
pydantic==1.9.0
google-cloud-firestore==2.3.2
uuid==1.30

 

Now, let’s define the model Item that represents the structure of our data . We’ll ensure that the item id is generated server-side and remains private to prevent users from setting it manually. This approach enhances security and maintains consistency in our data model.

 

from pydantic import BaseModel, PrivateAttr
import uuid

class Item(BaseModel):
id: str= PrivateAttr(default_factory=lambda: str(uuid.uuid4())) 
    name: str
    description: str

 

We’ve set a default factory for the id field to generate a UUID when creating a new instance of the Item model.

 

Now, let’s dive into the implementation of two crucial routes in our API: creating a new item and getting all items. These routes are fundamental for adding new data to our database and retrieving the existing data. Let’s explore how they work :

 

from fastapi import FastAPI, HTTPException
from google.cloud import firestore
from models import Item

# Initialize Firestore client
db = firestore.Client()
items_collection = db.collection('items')

# Initialize FastAPI app
app = FastAPI()

@app.post("/items/", response_model=Item)
async def create_item(item: Item):
    item_data = item.dict()
    items_collection.document(item.id).set(item.dict())
    return Item(**users_ref.document(item.id).get().to_dict())

 

Inside create_item we save the received item into a document in the Firestore collection items and retrieve it to the user.

 

@app.get("/items/")
async def get_all_items():
    items = []
    for doc_item in items_collection.stream():
        items.append(doc_item.to_dict())
    return items

 

In Firestore, the stream() method is used to retrieve documents from a collection in real-time. It returns an iterable that allows you to asynchronously iterate over the documents in the collection as they are added, updated, or removed.

 

It provides a powerful tool for building reactive applications and managing real-time data.

 

You ready to launch the FastAPI application with uvicorn. Assuming your FastAPI app is defined in a file named main.py

uvicorn main:app --reloaduvicorn main:app --reload

 

 

FastAPI provides interactive API documentation, including a Swagger UI generates documentation based on the structure and type hints of your API endpoints.

 

 

In conclusion, we can now create functional APIs very quickly. Still there are several ways we can enhance it to make it better. We can create a more robust, secure, and user-friendly FastAPI application that meets the needs of our users and exceeds their expectations. That we’ll discuss later. Let’s continue to iterate and refine our application to deliver the best possible experience for our users.

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Index égalité professionnelle Femmes / Hommes 2024

 

Chaque année, les entreprises d’au moins 50 salariés doivent calculer et publier l’index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Conformément au décret n° 2019-15 du 8 janvier 2019, l’index doit être calculé à partir de 4 à 5 indicateurs (selon la taille de l’entreprise). Il donne une note sur 100 points. Chaque société doit atteindre, au minimum, 75/100.

 

Les 5 indicateurs de mesure :

– écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, à poste et âge comparables (40 points)
– écart dans les augmentations individuelles (20 points)
– écart dans les promotions entre les femmes et les hommes (15 points) – uniquement dans les entreprises de plus de 250 salariés
– augmentations au retour de congé de maternité (15 points)
– répartition sexuée des dix salariés ayant les plus hautes rémunérations (10 points)

 

Logic@l Conseils : Un engagement profond envers l’égalité 

Nous créons un environnement où chacun peut s’épanouir et évoluer de la même manière.

Aujourd’hui, nous sommes fiers de partager les résultats de notre index d’égalité professionnelle Femmes/Hommes qui reflète nos engagements dans ce domaine.

 

En 2024, Logic@l Conseils obtient la note de 92 points dont voici la répartition :

 

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Vue.js : L’Art du Développement Front-End avec Gestion de l’État, Optimisation des Appels API, et Vue Router & Vuex

Explorons en profondeur les détails techniques de Vue.js, un framework JavaScript qui a conquis le cœur des développeurs front-end. Mettons en lumière la gestion de l’état avec Pinia, l’optimisation des appels API grâce à Axios, et découvrons comment Vue Router et Vuex facilitent la navigation et la gestion de l’état dans une application Vue.js.

 

Réactivité : La Magie Sous le Capot

Le cœur battant de Vue.js réside dans son système de réactivité. Cette technologie ingénieuse utilise des observateurs pour détecter les changements dans les données, automatisant ainsi les mises à jour du DOM. Résultat : des interfaces utilisateur fluides et réactives sans l’agitation du code DOM manuel.

 

Composants : L’ADN de Vue.js

Les composants sont les éléments fondamentaux de Vue.js. Chaque composant est une instance Vue autonome avec sa propre structure, son propre état et ses méthodes. Cette modularité permet de créer des applications bien organisées, tout en favorisant la réutilisation de code. Le pouvoir de la composabilité à portée de main !

 

Directives : Diriger le DOM avec Facilité

Les directives sont l’âme de Vue.js. Elles ajoutent des fonctionnalités aux éléments HTML, avec des instructions déclaratives. “v-if” permet de conditionner l’affichage, “v-for” facilite la répétition d’éléments, et “v-bind” lie des données aux propriétés HTML. Ces directives simplifient la manipulation du DOM avec élégance.

 

Gestion des Événements : Simple comme un Clic

La gestion des événements dans Vue.js est une brise rafraîchissante. Les raccourcis, tels que “@click,” permettent de définir des écouteurs d’événements en un clin d’oeil. Il n’a jamais été aussi simple de créer une interaction utilisateur fluide.

 

Vue Router : La Navigation en Douceur

Vue Router est une extension officielle de Vue.js qui facilite la navigation au sein d’une application à page unique (SPA). Vous pouvez créer un tableau de routes avec des enfants pour chaque chemin, définissant ainsi une expérience de navigation fluide au sein de l’application.

 

Vuex : La Gestion de l’État Global

Vuex est une bibliothèque d’état centralisée pour les applications Vue.js. Il permet de gérer l’état global de l’application de manière cohérente. Les données sont stockées dans un store global et peuvent être accessibles et modifiées de manière sécurisée depuis n’importe quel composant. Cela facilite la communication entre les composants parents et les composants enfants, ainsi que la gestion de l’état global de l’application.

 

Axios : L’Art de Gérer les Appels API

Axios est une bibliothèque JavaScript qui simplifie la réalisation d’appels API. En l’intégrant avec Vue.js, vous pouvez effectuer des requêtes HTTP pour récupérer et envoyer des données vers votre serveur. Axios offre une syntaxe simple et une gestion efficace des erreurs, facilitant la communication avec vos services backend.

 

Stores : Réduire les Appels API, Augmenter la Performance

Les stores Pinia sont des conteneurs de données centralisés. Ils vous permettent de stocker des données localement, évitant ainsi de nombreux appels API redondants. Lorsqu’une requête API est effectuée, les données sont mises en cache dans le store. Les futurs appels à la même donnée sont satisfaits à partir du cache local, réduisant ainsi la charge sur le serveur et améliorant la réactivité de l’application.

 

Composition API : Révolutionner la Structure

La Composition API est le dernier joyau de la couronne Vue.js. Elle introduit une nouvelle manière de structurer la logique des composants en regroupant données et méthodes connexes. Dites adieu aux composants encombrés et bonjour à une organisation élégante du code.

 

 

Vue.js a révolutionné la manière dont nous abordons le développement front-end. Sa réactivité, sa simplicité et sa performance en font un outil incontournable pour les développeurs modernes. Pourquoi ne pas vous plonger dans Vue.js et explorer ses possibilités ? Que vous soyez un débutant cherchant à apprendre ou un professionnel chevronné cherchant à améliorer ses compétences, Vue.js vous ouvre les portes d’un monde passionnant de développement web réactif et performant.
Rejoignez la communauté Vue.js et soyez prêt à façonner l’avenir du développement web.

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Digital Cleanup Day

L’informatique est aujourd’hui présent partout dans nos vies. C’est pourquoi, il est primordial d’être vigilant sur son usage.

Adopter des bonnes pratiques quant à l’utilisation de nos appareils et de nos données devient incontournable, que ce soit d’un point de vue de l’exposition des données de la vie privée mais aussi d’un point de vue de l’impact écologique.

Le Digital Cleanup Day est une journée de sensibilisation à l’empreinte environnementale du numérique.

Pour réduire l’impact de nos activités numériques sur l’environnement, plusieurs actions sont possibles : nettoyage des boîtes mail, des téléphones et des ordinateurs mais aussi réutilisation d’anciens appareils numériques afin de réduire l’e-waste.

 

Data cleaning

 

     1.Mail

 

Un des principaux consommateurs en énergie est notre boite mail. Certaines études montrent que l’envoi de 65 emails est équivalent à conduire une voiture thermique sur 1 km.

La pollution générée est d’environ 10g de carbone pour un email simple et en moyenne 50g de carbone pour un email avec pièce jointe. Il n’est bien sûr pas question de retourner à la lettre papier, car envoyer un email reste 50 fois moins polluant. Par contre, il est possible de réduire leur nombre, et par extension leur coût de stockage en agissant sur la multitude de spams et de newsletters qui polluent nos boites.

A la manière d’un “Stop Pub” numérique, un des leaders dans ce domaine est l’application Cleanfox.

Elle analyse votre boite mail afin de recenser les newsletters et autres indésirables. Une interface fortement inspirée de Tinder vous propose soit de les conserver, soit de les supprimer et même de vous désabonner automatiquement.

A titre d’exemple, une analyse rapide d’une boite Gmail a déjà permis à l’un de nos collaborateurs de se désabonner de 74 newsletters et de supprimer 6820 emails. Rapporté à l’année cela représente une économie de 68.20kg de carbone.

Nous vous invitons à faire de même et à vous inscrire en utilisant le code “4D612D2551”. Pour chaque inscription avec ce code, Cleanfox s’engage à planter 1m² d’arbres, un impact environnemental positif !

 

     2. Smartphone

 

Nettoyage

Presque tout le monde a aujourd’hui au moins un téléphone et/ou une tablette, et ceux-ci ont la fâcheuse tendance à s’encrasser rapidement. Nous détaillerons ici la partie Android, qui reste le système le plus exploité sur l’ensemble des appareils, mais ces tips s’appliquent également à iOS.

Le premier outil auquel tout le monde a accès est l’outil de nettoyage intégré au système.

Sous Android, il suffit de se rendre dans l’onglet “Stockage” des paramètres, en plus de détailler l’utilisation du stockage, l’écran affiche un lien de nettoyage. Celui-ci permet de supprimer les fichiers inutilisés, et de désinstaller les applications les moins utilisées, et potentiellement inutiles.

Il est également possible d’installer une application tierce qui permettra d’aller un peu plus loin, en supprimant notamment des données en cache et autres fichiers temporaires. La plupart des fournisseurs antivirus (Avast, AVG, Norton…) proposent également des applications de nettoyage. Vous pouvez les tester et vous faire une idée, seulement la plupart (toutes?) nécessitent de payer pour être plus efficace que l’outil système. Pour les connaisseurs, CCleaner a aussi une version Android, la version gratuite est un peu plus exhaustive que l’outil système, mais il reste toujours bien moins intéressant que la version payante.

Les téléphones rootés (un processus relativement dangereux qui vous octroie tous les droits sur votre téléphone, mais annule votre garantie et vous empêche d’utiliser toute application bancaire, sauf si vous savez ce que vous faites) peuvent installer SD Maid. Grâce à l’accès Super Utilisateur, cette application permet de nettoyer un peu plus en profondeur, il faudra néanmoins payer pour la fonctionnalité de nettoyage des applications.

 

Antivirus

Terminons par l’installation et l’utilisation d’un antivirus. Celle-ci est complètement optionnelle et, dans la majorité des cas, inutile car la totalité des applications sur les stores officiels sont garanties sans virus, et sans un accès Super Utilisateur. Un virus aura une marge de manœuvre assez restreinte sur un téléphone ou une tablette. La plupart des acteurs majeurs du marché Windows sont également présents sur Android, ils proposent probablement tous une version gratuite, mais aussi un abonnement combiné PC et téléphone/tablette.

 

     3. Ordinateur

 

A l’instar des téléphones et tablettes, nous présenterons ici la version la plus commune. Le processus de nettoyage d’un ordinateur sous Windows ou Linux est sensiblement identique à celui d’un téléphone, au détail près que l’outil système peut largement être ignoré.

 

Nettoyage

Côté Windows, il faudra préférer CCleaner (et sa version payante si vous le pouvez) qui permettra de nettoyer les fichiers temporaires et certains trackers. Il vous permet également de faire le ménage dans les applications qui se lancent automatiquement au démarrage et ralentissent la séquence de boot, telles que l’icône tray d’Adobe, ou ironiquement, le processus CCleaner qui n’ont pas besoin de se lancer avec Windows… Si vous êtes plus orientés open source, BleachBit a une version Windows totalement gratuite, mais elle ne couvre pas les trackers. Vous pouvez également coupler ces solutions à un anti-malware tel que MalwareBytes, disponible en version gratuite.

Côté Linux, un outil appelé Stacer fournit les mêmes fonctionnalités que CCleaner sous Windows et s’utilise quasiment de la même façon. BleachBit a bien entendu une version Linux, c’est sur Linux qu’il est né.

 

Antivirus

L’utilisation d’un antivirus est obligatoire sous Windows. L’antivirus du système (anciennement Windows Defender) est aujourd’hui suffisant dans la majorité des cas. Vous pouvez bien sûr lui préférer un concurrent, gratuit ou payant, mais si vous n’êtes pas un pirate et n’avez pas la fâcheuse manie de cliquer sur tous les liens bizarres que vous voyez, vous ne devriez pas avoir de souci. Le meilleur antivirus restera toujours votre bon sens.

Quant à Linux, un antivirus est inutile dans 99.99% des cas. Si vous souhaitez tout de même en installer un, il en existe un open source qui se nomme ClamAV.

 

 

Second life

 

     1. Ordinateur

 

Ressusciter un ordinateur n’a jamais été aussi simple qu’aujourd’hui, et ce, même s’il arbore une pomme. En effet, il existe une multitude de distributions Linux faites pour tourner sur des vieux ordinateurs comme les distributions Xubuntu, Lubuntu ou Alpine Linux. Un PC plus jeune saura faire tourner sans problème Ubuntu classique, Linux Mint ou encore elementaryOS. Les plus intrépides pourront se tourner vers EndeavourOS voire même Arch Linux, mais pensez à poser une demi-journée pour ce dernier si c’est votre première fois.

L’installation de toutes ces distributions commence de la même manière. Il vous faudra un ISO officiel de la distribution, téléchargeable sur leurs sites dédiés, ainsi qu’une clé USB de 4 à 8 Go en fonction de la taille de l’ISO. Sous Windows, un petit programme comme Rufus vous permettra de flasher l’ISO sur votre clé USB pour en faire ce qu’on appelle une clé bootable. Il suffira ensuite de brancher cette clé sur votre ordinateur, et d’appuyer sur la touche prévue pour afficher le menu de boot au démarrage, généralement F11 mais celle-ci peut changer en fonction des marques.

Une fois booté sur la clé, 2 cas de figure se présentent. Soit l’installateur démarre automatiquement et il s’agira juste de suivre les instructions à l’écran ; soit le Linux lui-même démarre afin que vous puissiez le tester avant de l’installer. Dans ce cas l’installateur aura probablement une icône dédiée sur le bureau. Deux exceptions, Arch Linux et Alpine Linux ne présentent qu’une ligne de commande au démarrage, il faudra alors suivre les instructions respectives sur les sites de ces distributions.

 

     2. Smartphone/Tablette

 

Le marché du smartphone et de la tablette est probablement la plus grosse source d’e-waste à ce jour. Il n’est pas rare qu’un modèle soit supporté par pas moins de 7 générations d’iOS tandis qu’un smartphone Android verra au maximum 3 générations.

Néanmoins, les smartphones Android ont un atout clé que n’ont pas leurs concurrents, ce sont les ROMs customisées. La plus connue d’entre elles aujourd’hui est LineageOS (anciennement Cyanogen Mod), une modification d’Android stock permettant de supporter beaucoup plus d’appareils. Par exemple, un Nokia 6.1 de 2018 supporte officiellement Android 10 et n’as pas reçu de mise à jour depuis 2 ans, mais grâce à LineageOS, il est en ce moment sous Android 13 et profite des dernières avancées en termes d’ergonomie, de sécurité et de performance. Attention, LineageOS ne supporte pas tous les téléphones de la planète, il faudra d’abord vérifier la compatibilité sur leur site officiel.

L’installation d’une ROM custom comme LineageOS est relativement simple, elle nécessite l’accès a un ordinateur avec les outils officiels de Google, adb et fastboot, ainsi qu’un câble USB A vers C. Cela passe généralement par 2 étapes, d’abord l’installation d’une recovery custom (un peu comme le bios d’un ordinateur), puis l’installation de l’OS depuis cette nouvelle recovery. Chaque smartphone aura quelques variations dans les instructions, mais tout est détaillé sur le site officiel de LineageOS.

A l’installation, vous pouvez choisir d’installer ou non les applications officielles de Google, et de rooter le téléphone pour vous donner accès à plus de fonctionnalités Mais souvenez-vous qu’un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Notez que les applications officielles de Google ne sont pas strictement nécessaires, car la version open source d’Android fournit des équivalents (moins ergonomiques) aux versions estampillées Google.

 

 

Vous avez maintenant à votre disposition tout un arsenal de trucs et astuces afin de réduire votre empreinte carbone. Il n’est peut-être pas trop tard pour sauver la planète, ces gestes simples pour la plupart permettront de diminuer votre consommation d’énergie ainsi que le gaspillage électronique.

Cette liste n’est, bien entendu, pas exhaustive et nous vous encourageons à redoubler de créativité et à partager vos bonnes pratiques avec votre entourage. Chaque geste compte, aussi insignifiant qu’il puisse paraître.

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